A la fin du règne de Louis XIV, sous l’influence de Madame de Maintenon, Versailles prend des allures plus recueilles et austères. Delalande, Nivers, ou Clérambault, composent pour Les Demoiselles de Saint Cyr, motets et cantiques. Les chapelles accueillent tout au long de l’année liturgique un foisonnant répertoire pour voix féminine et orgue.
En miroir de cette austérité, le goût du roi pour les comédies-ballets a laissé une trace, festive et foisonnante, dans la musique de Lully et Charpentier, qui s’illustrent tant dans le répertoire sacré que profane pour divertir et honorer leur souverain.
Ce programme vous invite à glisser une oreille au Château de Versailles, à l’aube du XVIIIe siècle.